
Ethiopian Airlines pourrait devenir actionnaire de South African Airways (SAA), si l’Etat, le seul actionnaire du transporteur aérien, mettait ses actions en vente.
Dans un entretien accordé à Bloomberg la semaine dernière, le PDG de la compagnie nationale éthiopienne, Tewolde Gebremariam, a confié que son groupe envisageait de prendre une participation dans la compagnie nationale sud-africaine. « Nous sommes disposés à soutenir South African Airways », a-t-il laissé entendre.
SAA traine actuellement une dette totale de 12,7 milliards de rands, et son plan de sauvetage est évalué à 21,7 milliards. Malgré plusieurs injections financières, la compagnie peine à retrouver sa vitesse de croisière.
Le 11 septembre 2019, le ministère sud-africain des Entreprises publiques annonçait avoir achevé une étude sur la fusion des compagnies aériennes appartenant à l’Etat (South African Airways, Mango et SA Express). C’était, disait-il, la seule stratégie pour garantir une pérennisation des trois compagnies.
Et si Ethiopian Airlines venait à prendre des parts dans la holding sud-africaine, elle ne ferait que poursuivre une stratégie devenue une tradition chez elle. Actuellement, le groupe possède des parts dans Malawian Airlines, Tchadia Airlines et Asky Airlines ; ainsi que dans Zambia Airways et Ghana Airways, dont les démarrages sont attendus d’ici 2020. Le transporteur possède également une autre filiale en Afrique australe, Ethiopian Mozambique Airlines.