
Arrivé deuxième lors de la présidentielle du 22 février, Gabriel Agbéyomé Kodjo revendique toujours la victoire. Après la levée de son immunité de député mi-mars, il a été arrêté à son domicile mardi dernier.
L’opposant a passé sa troisième nuit dans les locaux du service central des renseignements et d’investigations criminelles pendant que l’audition des témoins se poursuit.
Soixante-douze heures après son interpellation, Gabriel Agbéyomé Kodjo est toujours en garde à vue selon le procureur de la République et l’enquête suit son cours.
Fulbert Sassou Attisso, le coordonnateur général de la dynamique Kpodzro et Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, sa porte-parole, ont été entendus comme témoins. Ils doivent retourner au service central des renseignements ce vendredi 24 avril pour signer les procès-verbaux.
Gabriel Agbéyomé Kodjo vient de passer trois nuits en garde à vue, pendant que des appels à sa libération viennent d’un peu partout. Trois églises, protestantes et catholiques, initient une démarche avec pour objectif de trouver une issue à ce qui apparaît désormais comme une crise politique.
Cette initiative semble être mal acceptée par le gouvernement. « La comédie et la mascarade auxquelles il se livrait, laisseraient indifférents s’il n’avait pas posé des actes pénalement punissables » affirme Gilbert Bawara, ministre de la fonction publique qui prévient en outre que le gouvernement ne se laissera pas attirer dans ces manigances ou un tel engrenage.